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L'Art de Séduire

Publié le par VéronikM

Peut-on obtenir des faveurs par des "follow-up",

Ou des "no comment",

A tout bout de champ,

Conclusion d'une demande trop pressante ...

 

Dans ce siècle torturé et mortel,

L'homme n'a t'il pas oublié l'essentiel,

Qui n'est autre que l'art de séduire,

Pour conquérir ...

 

Ou n'a t'il tout simplement,

Que le désir de prendre sans perdre de temps,

Et non de cueillir la fleur de l'envie,

Et le plaisir offert sous les feux ardents de la séduction ...

 

Quel dommage que dans ce 21ème siècle,

L'homme est perdu l'art de faire la cour,

Par crainte, par hypocrisie ou par paresse, 

Car il est confronté sans détour,

Aux "follow-up", "no comment",

Contre romantisme distillé sans allégresse,

Par la gente féminine frustrée de trop d'empressement,

Et empreinte de tristesse  ...
 

Publié dans Plaisir à réfléchir

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Le Bleu dans le Vert de l'Océan

Publié le par VéronikM

Il était une fois dans le Pays de Franche Comté,

Une toute petite fille aux yeux si bleus, que le ciel s'y noyait indéfiniment,

Mais elle ne rêvait que de plages de sable blanc et de flots verts émeraudes,

Que son grand père décida de lui faire découvrir les Caraïbes,

Plus exactement Playa Bavaro, Samana et Bayahibe.

Loin du monde et de son tumulte,

Dans ce pays aux saveurs vanille et aux couleurs arc-en-ciel,

Elle eut le choc de sa vie en rencontrant la mer des Caraïbes mais surtout l'Atlantique ...

Le bleu de ses yeux s'éprit pour toujours du vert de l'océan,

Et depuis, chaque année, ils s'étreignent jusqu'à en mourir de plaisir !

_______________________________________________________

A Joseph et Renée, mes grands-parents tant aimés ...

Le 5 avril 2006

Océan

Océan

Publié dans Plaisir d'aimer

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Poème de Faust Lyebe

Publié le par VéronikM

Calme intérieur,

Jolie profondeur,

Des yeux rieurs,

Changent ce monde.

Le verre se remplit,

Ce cœur aussi,

Déversant l’élixir,

De divins plaisirs.

Enfin le repos.

Cueille tendrement,

Cet être si beau.

Enfin vient le moment,

De la communion,

Entre Dieu et sa création.

Publié dans Plaisir à déclamer

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Course contre la montre

Publié le par VéronikM

Comme tous les matins depuis 15 ans, je prenais la ligne C du RER pour rejoindre mon travail à Paris. La tête dans les nuages, il m'arrivait très souvent de ne pas me rendre compte du trajet. Je me laissais guidée par un automatisme rassurant.

 

Quand un évènement particulier perturba ce mécanisme millimétré. Peu après ma descente à Saint-Lazare, m'engageant dans les escaliers aux heures de pointe, tassée comme une sardine, une personne me poussa violemment. Ce geste brutal ne passa pas inaperçu, puisqu'il provoqua une bousculade quasi générale.

 

Nous aurions pu tous en rire.

 

Cependant le choc absorbé, je m’étais rendue compte que seules les "victimes" avaient pris le temps de regarder s'il y avait de la "casse". Tandis que le protagoniste continuait sa course vers les quais sans se retourner, sans s'excuser et en maugréant, tous reprirent instinctivement leur course contre la montre.

 

Individualisme et agressivité permanente.

 

Les années se suivent et malheureusement se ressemblent. Je reste choquée face à l'attitude des hommes et des femmes de plus en plus pressés et de moins en moins tolérants. A-t-on oublié d’être empathique ? Connaissons-nous l’altruisme ? Où est le plaisir dans tout cela ?

 

Devenir un clone parmi tant d’autres ou continuer à courir après le temps et sa vie, : attention, ce sont là quelques-uns de nos plus grands dangers.

 

Perdre son temps à gagner du temps, restreint immanquablement nos libertés chéries et réduit inexorablement notre passage sur notre bonne vieille Terre.

 

Aidons notre prochain avec plaisir et ralentissons !

 

Mais au fait, « ce ne sont pas ceux qui courent le plus vite qui sont les plus pressés », Coluche.

 

A bon entendeur, salut

Publié dans Edito

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Sea, Sex and All Inclusive

Publié le par VéronikM

Il m'arrive parfois de feuilleter mes albums avec un plaisir infini et de les saupoudrer d'un peu de nostalgie. Je tourne une à une les pages de ses histoires sans frontières et me remémore avec délice, les aventures passées.

Pourquoi ne pas révéler une ou deux de ses anecdotes quelques peu ridicules ?

Départ immédiat pour la République Dominicaine, ses formules "All Inclusive, ses plages paradisiaques pour tous les amoureux, les jeunes mariés, les futurs ex, mon compagnon de l'époque Adrian, 7 jours et 9 nuits aux couleurs et saveurs des îles caribéennes.

Après 9 heures de vol au-dessus de l'océan Atlantique, nous atterrissons à proximité de Saint-Domingue. Or, il nous reste encore 1:30 de trajet jusqu'à notre complexe hôtelier, niché au cœur de la végétation tropicale, au bord d'un lagon sauvage. Sous un soleil de plomb, nous montons rapidement dans un minibus "made in Caraïbes" pour suivre la route du littoral

Afin de nous mettre dans l'ambiance, notre chauffeur nous passe en boucle du Merengue et chante à tue-tête. Vigilants depuis plus de deux kilomètres, nous nous surprenons tous à prier pour que cette navette d'un autre âge, gravisse de petits monticules, évite les nids de poule monstrueux qui parsèment la route ainsi que les voitures zigzaguant d'un côté et de l'autre. Mais surtout, oui surtout, que notre conducteur "kamikaze" regarde devant lui et se concentre enfin, sur le peu de signalisations au bord de la chaussée.

Imaginez une poignée de touristes, à l'autre bout du monde, sur le qui-vive, scrutant l'horizon, prêts à sauter de ce véhicule, à la moindre alerte. Situation cocasse voire burlesque pour un premier voyage dans la Méditerranée du Nouveau Monde.

Penauds de n'avoir pas compris le code de conduite dominicain, en transpiration car la climatisation a rendu l'âme dès le départ de l'aéroport (sic), sains et saufs, nous débarquons tous stressés à l'hôtel. Des "GO" locaux nous accueillent avec un verre de vitamines, (rhum local à consommer à toute heure, remontant et stimulant efficaces), pour nous réconforter et nous inviter à enfiler nos costumes de vacanciers chanceux.

Les formalités achevées, les clefs d'un monde de plaisirs à découvrir, nous sommes sous le charme de cet endroit paradisiaque, idyllique. Notre chambre reflète l'emprise américaine qui sévit sur le tourisme et l'hôtellerie de l'île : son "king size bed" trône sous un ventilateur aussi imposant ... Que dire de la salle de bains !?

La vue est à couper le souffle. Devant nous, un cocoteraie laisse apparaître l'océan vert émeraude, où les vagues frappent en rythme le sable blanc de la plage, baignée de soleil. Sous nos fenêtres, la flore nous embaume de ses effluves suaves et nous égaye de ses couleurs chatoyantes.

Les valises jetées en vrac dans l'armoire, nous nous précipitons sous une douche froide pour nous débarrasser de nos carapaces de citadins hivernaux. Quelle surprise, allongés sur le lit, nous découvrons que nous ne sommes pas seuls. Sur le mur et sur le carrelage, deux cancrelats se dirigent vers nous.

Saperlipopette, nous avions omis de fermer la porte-fenêtre donnant sur une terrasse de plein pied.

Faire du bruit, mettre en route la climatisation et refroidir cet endroit, prendre notre courage à deux mains pour faire fuir nos visiteurs clandestins ou tout simplement, les ignorer comme le suggère Adrian. Je déteste ces bestioles.

Emmitouflée dans le drap, je ne peux détacher mes yeux de ces blattes "monstrueuses". A mes côtés, mon ami s'est endormi et ronfle du sommeil du juste. Mon aversion et ma peur pour cette catégorie d'insectes est à son comble, je tremble de la tête aux pieds. Nos visiteurs montent sur le lit et se figent sur le drap, attirés par la chaleur de nos corps.

J'essaie de me convaincre qu'ils ne sont que les cousins des îles de nos cafards parisiens, plus volumineux, plus audacieux. C'est insupportable, ils me toisent !

Impossible de fermer l'œil de toute la nuit. Au lever du jour, nos colocataires ont disparu. Il est 6:00 du matin à Punta Cana, 13:00 à Paris. Résignée et épuisée, je ferai la sieste à la plage, confortablement installée sous un palmier nain.

Et que croyez-vous qu'il nous arriva sur le chemin du lagon ? Une nuée de moustiques attaqua toutes les personnes couleur écrevisse ou blanche, badigeonnées ou non de crèmes solaires et autres ...

Vive les vacances sous les Tropiques, les pieds dans l'eau, en formule "All Inclusive".

Sea, Sex, Mosquitos and Cie !

Note : depuis ce jour, je ne joue plus "aux touristes amateurs" et prends pour chacune de mes expéditions une trousse de survie, les produits et les répulsifs fortement conseillés pour éviter au minimum de finir le séjour enfermée dans une chambre d'hôtel ou pire, d'un hôpital.

Punta Cana vue du ciel

Punta Cana vue du ciel

Publié dans Plaisir à saupoudrer

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Mea Culpa

Publié le par VéronikM

Mon Cher Journal,

Je suis toujours étonnée lorsque l'on me demande de dire "toute la vérité, rien que la vérité", suttout lorsqu'il s'agit d'un de mes écrits publiés ici et là.

Il est intéressant de s'arrêter un instant sur cette interrogation.

Effectivement, je peux plaider coupable de n'avoir pas toujours été très claire avec les personnages qui sont entrés de prés ou de loin dans mes histoires : je  l'avoue humblement.

Cependant, je tiens à te préciser mon Cher Journal, que je n'ai jamais voulu leur mentir, les trahir, ni même les blesser ; tout au plus améliorer les situations, accentuer les plaisirs pour éviter les discussions inutiles ou les séparations tumultueuses.

Que dis-je, juste embellir un quotidien, qui est tout aussi pesant d'un côté que de l'autre. Etait-ce un mensonge, un crime de lèse-majesté ? Certes ... Qui sait ... Peut-être ... Pas du tout.

Néanmoins, je me suis fixée des limites et les ai appliquées en restant sincère dans ces mensonges innocents, pour vous mes interlocuteurs privilégiés, puisque nul n'est à l'abri de malveillances ou de révélations croustilantes et dévastatrices.

Pour conclure mon Cher Journal, à tous ceux qui m'ont écrit, lu, parlé, aimé, détesté ... je reste une conteurse de récits colorés, une louve protectrice d'histoires vraies, une cancre en quète de vérités et d'appartenance, qui aime par dessus tout faire plaisir au risque de se perdre parfois dans les lymbes de l'affabulation, toujours avec délicatesse et courtoisie.

C'est la vérité, je le ju ............. Chut, il ne faut jamais jurer de rien !

A bientôt, Mon Cher Journal.

Publié dans Plaisir d'écrire

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Attirance interdite

Publié le par VéronikM

Quels plaisirs pouvons-nous ressentir, lorsque l’on est attiré par quelqu’un qui fuit sa propre attirance de l’autre !?

Rien, me direz-vous … Ou … S’étourdir dans une spirale infernale, se noyer dans un puits sans fond et tenter le diable pour quelques minutes de bien-être, volées bien entendu.

Quelle absurdité !

Nombreux imaginent posséder une baguette magique pour transformer l’attitude de l’autre en désirs  réciproques. Malheureusement, dans 98 % des cas, c’est un leurre.

Arrêtons de croire au Père Noël. Sinon, nous resterons les esclaves de ressentis sado-masos, synonymes de pertes de temps, de « châteaux en Espagne » et de dépressions garanties.

Cependant, ignorons-nous les 2 % restants ?

La réponse est presque toujours NON.

Il ne nous reste plus qu’à sortir des sentiers battus pour contrecarrer ce comportement fuyant, comprendre le sens des disparitions puis essayer (vainement) de transformer les répulsions physiques et sexuelles en amitié.

Au fil de l’eau, elles se métamorphoseront peut-être, en une attirance mutuelle et en jouissances partagées.

Dans un monde « Kleenex », saurons-nous prendre le temps d’écouter et respecter l’autre, lui distiller nos bonheurs pour donner tout simplement ?

« L’amitié est le seul sentiment plus fort que l’amour, même s’il ressemble à l’amour dépouillé de l’attirance physique. » Etats d’âme, Nicolas Hulot

A méditer.

Publié dans Edito

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